Bien arroser son potager

Conseils pour bien arroser son potager.

Courgettes, tomates, carottes, salades… Les fruits et légumes du potager ont besoin d’eau pour bien pousser et pour assurer une bonne récolte. Ceci nécessite la maîtrise de l’arrosage, la connaissance du sol et la compréhension des différents besoins de ses fruits et légumes. Voici quelques conseils qui vous aideront à bien arroser son potager.

Connaître ses fruits et légumes.

Avant d’arroser votre potager, il faut connaître vos fruits et légumes et leurs besoins en eau. En effet, ils n’ont pas tous les mêmes attentes. Certains sont plus exigeants que d’autres, tels que les navets et les radis, qui deviennent creux et piquants lorsque légèrement arrosés. Par conséquent, adaptez l’arrosage en fonction de la variété cultivée, mais également en fonction du stade de culture.

A quel moment bien arroser son potager.

Au printemps.

S’il existe un moment où l’arrosage est nécessaire, c’est le printemps ! En effet, la flore se développe et la croissance des plantes exige un arrosage régulier.

L’heure et la fréquence de l’arrosage du potager est important, on arrose de préférence le matin, afin de permettre à l’eau de bien s’infiltrer pendant la journée et ne pas stagner pendant la nuit.

En été.

Evitez d’arroser tous les jours. Il vaut effectivement mieux arroser tous les 2 ou 3 jours, un peu plus abondamment. Un sol frais en profondeur permettra de bien enraciner. Cela permet à la plante de se constituer ses propres réserves et de devenir un peu plus résistante au manque d’eau. De plus, la terre, moins lavée, garde ses nutriments plus longtemps et est aussi moins accueillante pour les maladies.

Préférez arroser le soir, en particulier dans les régions chaudes ou pendant les canicules. Les pertes d’eau par évaporation seront presque nulles et les plantes auront de nombreuses heures devant elles pour profiter de ce répit.

Par contre, si l’amplitude entre jour et nuit est importante et qu’il existe un risque de gelées nocturnes ( comme au printemps ou en automne dans certaines régions ) optez pour un arrosage très tôt le matin.

Systèmes possibles pour arroser son potager.

Arrosage du potager classique.

Le tuyau d’arrosage.

Très simplement, le tuyau se connecte à l’arrivée d’eau qui doit être située à proximité du potager. Selon les besoins des plantes, il est possible d’installer une pomme d’arrosage afin de verser de l’eau en pluie fine, par exemple.

L’arrosoir.

C’est encore la solution la plus rapide et efficace pour arroser un endroit bien précis, que ce soit au pied d’une nouvelle plantation ou sauver une potée oubliée !

Le goutte-à-goutte et les mini-arroseurs.

Dans le commerce.

Ce système permet d’arroser au pied des plantes, et évite ainsi l’eau sur le feuillage ! Économes également, le goutte-à-goutte et l’installation d’un réseau de mini-arroseurs se font par le biais de dispositifs disponibles dans le commerce.

Fait maison.

Il est également possible de fabriquer un arrosage automatique pour son potager en utilisant un tuyau d’arrosage que l’on perce en faisant des petits trous. Pour l’installer, il suffira de placer le tuyau dans la terre au pied des plantes et de le relier à un robinet. Ainsi les plantes seront correctement irriguées. Ce type d’arrosage nécessite une faible pression d’eau.

La bouteille d’eau enterrée pour arroser son potager.

Cette méthode permet de nourrir vos plants progressivement, tout en économisant l’eau. Ce dispositif permet l’arrosage d’un périmètre plus large. Un système d’arrosage performant très simple à réaliser. Percer des trous dans une bouteille puis insérer un tuyau au goulot avant de le fixer avec de l’adhésif. Placez ensuite la bouteille percée au fond des plantes dans le potager. Pour démarrer cette irrigation, allumez votre tuyau et réglez la pression à l’aide du robinet.

Eau pour arroser son potager.

L’eau de pluie est idéale, elle est gratuite, pauvre en sels minéraux et ne contient ni chlore ni fluor. Pour la récupérer, placez un contenant comme par exemple une baignoire en zinc, un demi-tonneau en bois au bas des gouttières. Pour une maison de 100 m² au sol, vous récoltez entre 5000 et 7000 litres par année.

Il y a aussi différents types de réservoirs : à poser directement sur votre gouttière (capacité de 1000 litres) ou à enfouir (capacité jusqu’à 10 m3). Même dans les régions les plus chaudes de France, la quantité d’eau que vous pouvez récupérer vous permet d’assurer la majeure partie des besoins en eau de votre jardin!

Arroser son potager en période de restriction.

Le paillage.

La première chose à faire est de protéger votre terre de l’assèchement en conservant autant d’humidité naturelle que possible. Vous pouvez pailler votre potager comme vos plantes, arbustes et autres plantes, afin de ralentir l’évaporation de l’eau.

Il existe plusieurs types de paillis, dont certains sont plus efficaces à chaleur élevée, tels que paille, orties, fougères et autres paillis végétaux. Une couche de paillis de 7 à 10 cm placée sur le sol du potager contribue à maintenir le sol plus frais et à couper le vent. Donc, à réduire de beaucoup l’évaporation. En outre, le paillis empêche les mauvaises herbes de germer, lesquelles volent l’eau que vous utilisez pour vos plantes.

Réutilisez l’eau de lavage et de cuisson des légumes.

Dans cette même perspective économique et écologique, pensez à utiliser l’eau de lavage et de cuisson de vos plantes pour irriguer le potager et le jardin. Votre eau de douche peut également être utilisée, en veillant à utiliser seulement des savons et des gels de douche dont la composition est aussi naturelle que possible.

Faire de l’ombre.

Les plantes les plus sensibles à la sécheresse, comme les jeunes plans, peuvent être protégées du soleil avec des ombrières ou autres systèmes les protégeant des rayons directs. Vous en trouverez facilement en jardinerie, bien qu’il soit tout à fait possible d’en fabriquer vous-même avec un drap et trois piquets (bâtons) auxquels le nouer. Les jeunes pousses peuvent être ombrées avec des caisses retournées, qui laissent passer l’air tout en créant de l’ombre.

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