Assiette sur une table avec un réveil pour expliquer les étapes du jeûne alimentaire

Le jeûne : bon pour sa santé.

Une alimentation équilibrée est essentielle pour maintenir une santé optimale. Elle consiste à consommer une variété d’aliments provenant de tous les groupes alimentaires afin de fournir tous les nutriments essentiels dont notre corps a besoin. Le jeûne, quant à lui, est une pratique qui consiste à s’abstenir de manger pendant une certaine période de temps. Une alimentation équilibrée et le jeûne peuvent tous deux jouer un rôle dans le maintien d’une bonne santé.

Il s’agit d’une pratique consistant à ne pas manger de nourriture durant un certain temps. Il s’agit d’une pratique ancienne observée dans de nombreuses cultures et religions à travers le monde.

La durée d’un jeûne peut varier de quelques heures à quelques jours, voire des semaines en cas de jeûne prolongé. Durant cette période, l’organisme utilise ses réserves de graisse pour entretenir ses fonctions vitales. Certaines personnes utilisent également le jeûne comme méthode de détoxification ou pour bénéficier de certains effets thérapeutiques.

Lorsque nous jeûnons, notre corps subit une série de changements pour s’adapter au manque de nourriture. Voici quelques-uns des processus qui se produisent dans notre corps :

  • utilisation des réserves de glycogène. En effet, dans un premier temps, notre corps utilise ses réserves de glycogène. Ce sont des molécules de glucose stockées dans le foie et les muscles. Ces réserves peuvent durer de 24 à 48 heures ;
  • cétose : une fois les réserves de glycogène épuisées, notre corps entre dans un état de cétose. Dans cet état, il commence à utiliser les graisses stockées pour produire de l’énergie. Les graisses sont décomposées en corps cétoniques qui sont utilisés comme source d’énergie par le cerveau, les muscles et d’autres organes ;
  • régulation de l’insuline : il peut aider à réguler les niveaux d’insuline dans le corps. En l’absence de nourriture, la production d’insuline est réduite. Cela contribue à améliorer la sensibilité à l’insuline et à normaliser la glycémie ;
  • autophagie : pendant le jeûne, notre corps active un processus appelé autophagie, qui consiste en la dégradation et la régénération des cellules endommagées ou inutiles. Cela contribue à la préservation et à la régénération des organes et des tissus ;
  • réduit l’inflammation : le jeûne peut réduire l’inflammation chronique dans le corps. Lorsque nous jeûnons, nos cellules immunitaires réduisent la production de protéines pro-inflammatoires et augmentent la production de protéines anti-inflammatoires ;
  • métabolisme : enfin, il a également un impact sur notre métabolisme. Certaines recherches suggèrent que le jeûne intermittent peut augmenter le métabolisme basal.

Il s’agit d’un régime alimentaire qui alterne périodes de jeûne et périodes de repas. Il en existe différentes méthodes, mais les plus courantes sont :

  • le jeûne de 16/8, dans lequel vous jeûnez pendant 16 heures et mangez durant une fenêtre de 8 heures chaque jour ;
  • le jeûne de 5:2, où vous jeûnez durant deux jours non consécutifs chaque semaine et mangez normalement les autres jours.

Le jeûne total est la pratique consistant à se passer de nourriture ou de boisson durant une période prolongée. Seule l’eau est autorisée pendant cette période.

Le jeûne complet est souvent pratiqué pour des raisons religieuses, spirituelles ou de santé. Certaines religions prescrivent des périodes comme le ramadan dans l’islam ou le jeûne du Yom Kippour dans le judaïsme. Dans ces cas, il a une signification religieuse et est considéré comme un acte de purification et de discipline spirituelle.

  • jeûne à l’eau : pendant cette phase, seules l’eau et les boissons non caloriques sont autorisées. Cela permet de rester hydraté tout en limitant l’apport calorique.
  • jeûne sec : cela implique de ne consommer aucun aliment ou liquide, y compris de l’eau. Ce type de jeûne est plus difficile à tolérer et ne doit être pratiqué que sous contrôle médical.

Cette pratique peut ne pas convenir à certaines personnes en raison de certaines contre-indications. Les principales contre-indications à la pratique du jeûne sont les suivantes :

  • femmes enceintes ou qui allaitent. En effet, cela entraîne une restriction calorique importante et peut donc nuire au développement du fœtus ou interférer avec la production de lait maternel ;
  • personnes atteintes de maladies chroniques. Les personnes atteintes de diabète, de maladie cardiaque, de maladie rénale, de maladie hépatique ou d’autres problèmes de santé chroniques peuvent ne pas tolérer le jeûne et peuvent même nuire à leur état de santé ;
  • personnes souffrant de troubles de l’alimentation : il peut déclencher ou aggraver les troubles de l’alimentation, tels que l’anorexie ou la boulimie ;
  • les personnes âgées : elles peuvent être plus fragiles et avoir des besoins nutritionnels particuliers. Il est donc important de prendre en compte leur état de santé général et leurs besoins avant de recommander cette pratique.

On ne décide pas de jeûner du jour au lendemain sans préparer l’organisme à vivre ce changement. Voici les étapes à suivre :

  • la phase de diagnostic. Avant d’entreprendre un jeûne complet ou partiel, vous devez vérifier votre état de santé auprès d’un médecin, notamment pour ceux qui prennent des médicaments. L’intervenant qui supervise le jeûne effectue un bilan de santé avant de commencer, puis vérifie quotidiennement (pouls, pression artérielle, poids et température).
  • La phase préparatoire. Cette étape consiste à réduire progressivement sa consommation alimentaire et, idéalement, à opter pour un régime végétarien en évitant les produits raffinés.

La réintégration alimentaire : cette phase implique un retour progressif à une alimentation normale. Certains spécialistes recommandent de cesser la méthode au moment où l’organisme est tout à fait libéré de ses toxines, c’est-à-dire lorsque, la langue est propre, l’urine claire et que la faim réapparaît. Cela nécessite généralement une période de jeûne assez longue, ce qui n’est pas recommandé aux jeûneurs inexpérimentés.

Pour déterminer la durée et le type de jeûne, vous pouvez consulter des établissements spécialisés ou chez des spécialistes qui sont formés (comme certains médecins, ostéopathes, chiropraticiens ou naturopathes, diététiciens). Les professionnels de la santé se renseigneront sur votre état mental et certains facteurs biologiques : âge, sexe, poids, force vitale, degré d’intoxication et gravité des affections.

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