La maladie d’Alzheimer.

Face à l’allongement de la durée de vie, on estime que 1,3 millions de personnes sont actuellement touchées par la maladie d’Alzheimer en France. Chaque année, 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. La maladie d’Alzheimer représente plus de 70 % de l’ensemble des maladies neurocognitives de la personne âgée.

La maladie d’Alzheimer, kesako.

Découverte de la maladie.

En 1907, le Dr Aloïs Alzheimer étudie le cas d’Auguste Deter. Une patiente de 51 ans admise à l’Hôpital de Frankfort pour cause de démence. 

Elle présente des troubles de la mémoire, un mutisme, une désorientation et des hallucinations. Après la mort de sa patiente, Alzheimer pratique l’autopsie de son cerveau. Il décrit les deux lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer : les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires.

Définition de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer se caractérise par une détérioration progressive et définitive des cellules nerveuses. Ce qui aboutit à une démence avec des troubles de la mémoire, une désorientation dans l’espace et dans le temps.

Les signes évocateurs de la maladie d’Alzheimer.

Les pertes de mémoire.

En effet, si la perte de mémoire n’est pas le seul signe de maladie d’Alzheimer, il s’agit de l’un des premiers à apparaître et l’un des plus évidents pour l’entourage. La personne commence à oublier de plus en plus souvent des événements récents, tout en gardant une très bonne mémoire des souvenirs anciens.

Difficultés des tâches quotidiennes.

Préparer un repas, faire les courses, gérer ses médicaments, conduire sa voiture… Les tâches de la vie quotidienne deviennent de plus en plus problématiques pour le patient atteint d’Alzheimer.

Les problèmes de langage.

La personne malade a des difficultés pour trouver des mots simples et en utilise d’autres plus ou moins appropriés.

La désorientation dans le temps et dans l’espace.

Le sens de l’orientation diminue. En effet, le patient atteint d’Alzheimer peut se perdre dans des endroits pourtant familiers ou encore confondre les saisons.

Les difficultés de raisonnement.

La dégradation des fonctions cognitives est un signe caractéristique de la maladie d’Alzheimer. La personne rencontre des obstacles et requiert de l’aide pour effectuer des formalités administratives, gérer ses finances, rédiger un chèque ou encore appeler quelqu’un au téléphone.

Les pertes d’objets.

La perte fréquente d’objets est également une manifestation de la maladie d’Alzheimer. La personne développe une tendance à placer des objets, parfois importants, dans des endroits insolites… sans jamais les retrouver.

L’altération du jugement.

Le malade a du mal à évaluer les situations et porte par exemple des vêtements d’hiver en été ou fait des achats démesurés de nourriture…

Les modifications de l’humeur ou du comportement.

Les proches du patient atteint d’Alzheimer peuvent constater l’apparition de troubles comportementaux, généralement sous la forme d’une tendance dépressive ou des manifestations d’anxiété, d’irritabilité…

Le changement de personnalité.

La personne devient totalement différente de ce qu’elle était et perd son caractère propre.

Maladie d’Alzheimer : à quel âge ?

La maladie d’Alzheimer touche environ 1 % des personnes âgées de 65 ans à 69 ans, 20 % des personnes ayant de 85 ans à 89 ans et 40 % des personnes ayant de 90 ans à 95 ans.

On estime que 1 homme sur 8 et 1 femme sur 4 en souffriront au cours de leur existence.

Mais plus de 65 000 personnes de moins de 65 ans en France sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée.

Les facteurs de risques de la maladie d’Alzheimer.

Les causes de la maladie d’Alzheimer.

Les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas connues. Dans l’immense majorité des cas, la maladie apparaît en raison d’une combinaison de facteurs de risque. Le vieillissement est le principal facteur.

Les facteurs de la maladie d’Alzheimer.

Les maladies.

Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’obésité, le diabète, etc.) semblent également contribuer à son développement.

La génétique.

Les facteurs génétiques jouent également un rôle important dans l’apparition de la maladie. Ainsi, certains gènes peuvent augmenter le risque d’être atteint, bien qu’ils ne soient pas directement la cause de la maladie.

En effet, les chercheurs ont découvert qu’environ 60 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont porteuses du gène Apolipoprotéine E4 ou ApoE4. Un autre gène, le SORL1, semble également être souvent impliqué. Cependant, plusieurs individus sont porteurs de ces gènes et n’auront jamais la maladie et, inversement, certaines personnes sans ces gènes peuvent développer la maladie.

L’hérédité.

Il existe aussi des formes héréditaires de la maladie, mais qui comptent pour moins de 5 % des cas. Seulement 800 familles ont été répertoriées dans le monde. Les enfants ayant un parent atteint de la maladie d’Alzheimer dans sa forme héréditaire ont 1 risque sur 2 d’avoir eux-mêmes la maladie. Les symptômes de la forme familiale apparaissent de façon précoce, parfois avant 40 ans.

L’évolution de la maladie d’Alzheimer.

L’évolution de la maladie est très variable d’un patient à l’autre. Elle dépend notamment de l’âge de la personne malade au moment du diagnostic, de son état de santé général et de l’apparition ou du développement d’autres pathologies.

On distingue trois stades dans la maladie d’Alzheimer.

Stade léger.

Environ 25 % de l’hippocampe diminue en volume et le lien entre mémoire à court terme et à long terme se fait plus difficilement. Le déficit cognitif est subtil :  le patient a des oublis bénins de noms ou d’événements récents qui s’intensifient avec le temps.

Stade modéré.

D’autres zones du cerveau sont touchées, ce qui engendre des troubles du comportement, des gestes, du langage et de la reconnaissance. La personne atteinte d’Alzheimer a besoin d’une aide pour certaines activités (se déplacer, gérer son budget, faire à manger…).

Stade sévère.

Les lésions progressent et la récupération des informations est quasiment impossible : les événements et informations passés disparaissent de la mémoire. La défaillance des cellules cérébrales est importante. Le patient, atteint de démence, a perdu son autonomie pour presque tous les actes de sa vie quotidienne.

Journée Mondiale de la maladie d’Alzheimer.

La journée mondiale d’Alzheimer a lieu tous les 21 septembre en France depuis 1994. Cet événement a pour but de sensibiliser et d’informer le public sur la maladie d’Alzheimer, mais aussi d’inciter les pouvoirs publics à engager des moyens pour aider les personnes souffrantes et leurs proches.

L’accompagnement des Menus Services chez les malades d’ Alzheimer.

La livraison des repas.

Lors de la mise en place des repas par nos diététiciennes, une fiche clientèle est remplie permettant une prise en charge globale de nos clients. Celle-ci, prend en compte les habitudes et régimes alimentaires, mais aussi les pathologies dont les clients peuvent être atteints et qui nécessitent une attention particulière.

Lorsqu’une personne est atteinte de la maladie d’Alzheimer, son état de santé se dégrade, mais son autonomie également. La mémoire amoindrie du patient peut alors poser problème dans certains cas, y compris pour les petits gestes du quotidien.

Pour éviter, toute erreur au niveau de la consommation des repas, plusieurs solutions peuvent être envisagé :

  • étages du réfrigérateur dédié aux jours spécifiques de consommation avec le jour de noté ;
  • 2 réfrigérateurs différents : un pour le jour de consommation et un autre pour le repas du lendemain ;

Le suivi diététique.

Nos diététiciennes réalisent régulièrement des suivis nutritionnels auprès du client, des proches, mais également en tenant compte des retours des livreurs chaque jour.

Lors de cette livraison, le livreur s’assure de la consommation des repas notamment pour le senior, le questionne, ce qui permet de détecter rapidement si un souci est rencontré. Cela permet de réadapter avec le client ou les proches si cela est nécessaire.

Le rôle de prévention et d’alerte, permet de réagir rapidement tout risque éventuel de problème : dénutrition, dégradation de l’état de santé, chute…

Si le moindre doute persiste sur le client, la famille est immédiatement alerté pour pouvoir répondre aux besoins :

  • adapter les repas si perte d’appétit ou non consommation des repas ;
  • répondre au questionnaire de dénutrition. En fonction du résultat : avertir le médecin traitant et les professionnels de santé intervenant au domicile ;

La maladie chronique peut induire une perte d’autonomie. Les premières personnes à venir en aide à une personne malade sont généralement ses proches : conjoint, enfants, frères et sœurs… Cet engagement peut être lourd à porter au quotidien, c’est pourquoi l’implication des proches aidants est de plus en plus reconnue et soutenue.

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