Vers une assiette végétale pour une alimentation durable

L’assiette végétale : une alimentation durable.

Ce que nous mangeons a des effets à court ou à long terme sur notre santé. Or, nous avons tendance à manger trop de viande, de graisses saturées, de sel, de sucre,
de produits transformés. Nous négligeons les légumes, les fruits, les légumineuses, les céréales complètes. Le contenu de notre assiette s’appauvrit en variété et en nutriments de qualité. Comment modifier notre alimentation d’aujourd’hui vers une alimentation durable par le biais de l’assiette végétale ?

Une alimentation durable, kesako?

L’alimentation durable est un ensemble des pratiques alimentaires qui visent à nourrir en qualité et en quantité suffisante. L’alimentation est durable si elle est responsable sur un plan écologique, économique et social, de la production à la consommation.

Une alimentation est considérée comme durable sous la réserve qu’elle respecte ces 6 critères :

  • une alimentation qui respecte les piliers du développement durable ;
  • une faible consommation d’énergie ;
  • une réduction des déchets ;
  • des revenus équitables pour les producteurs ;
  • une accessibilité pour tous (pays développés et pays en développement) ;
  • une alimentation qui prend en compte les limites environnementales afin que les générations futures bénéficient de quantités alimentaires suffisantes.

Vers une assiette végétale pour une alimentation durable.

Il s’agit, en effet, d’une alimentation moins carnée qui remet le végétal (fruits, légumes, légumes secs, céréales) au centre de l’assiette.

Augmenter la part de végétal dans les assiettes est l’un des moyens le plus efficace d’agir contre le réchauffement climatique. Mais aussi, sur la dégradation des sols, la pollution de l’air et de l’eau, ainsi que la perte de la biodiversité.

Une alimentation riche en protéines végétales émet 60 % de gaz à effet de serre en moins qu’une alimentation riche en protéines animales.

L’écologie dans l’alimentation durable.

Finalement, incorporer au quotidien une alimentation durable est bénéfique à notre santé et notre bien-être. Mais elle l’est aussi pour l’environnement car elle participe à la réduction de notre empreinte écologique. L’empreinte écologique du secteur de l’alimentation représente 33% de l’empreinte écologique totale.

En fin de compte, l’impact environnemental peut être réduit en :

  • limitant le gaspillage alimentaire. Par exemple, dans le monde entier, sont gaspillées autour de 1.300 tonnes d’aliments, ce qui aggrave les inégalités entre pays et qui brise l’équilibre du système alimentaire ;
  • freinant les émissions de gaz à effet de serre (GES) ;
  • valorisant une distribution plus juste et plus équitable des ressources ;
  • consommant des aliments locaux et de saisons ;
  • abandonnant l’emploie de substances et produits chimiques, qui permettent les pratiques agricoles intensives, réduirait les sources de pollution du sol et de l’eau, améliorant, par conséquent, la qualité de telles ressources et leur potentiel agricole ;
  • encourageant la rotation des cultures au détriment de la monoculture permet de prévenir l’érosion des sols, l’érosion hydrique et les parasites et maladies.

Une alimentation durable et végétale sur le plan économique.

A ce jour, la chaîne alimentaire est dominée par des acteurs puissants qui occupent la grande majorité de l’industrie alimentaire.

En effet, les agriculteurs ne perçoivent souvent qu’une fraction du prix payé par le consommateur. Les produits alimentaires issus de circuits courts et de vente directe sont des aliments non transformés. Egalement, issus de fermes à taille humaine, qui permettent donc de rémunérer justement les producteurs tout en faisant vivre l’économie locale.

Entrée en vigueur en 2018, la loi EGalim contraint la restauration collective à proposer de la nourriture de qualité tout en permettant aux agriculteurs d’être mieux rémunérés.

Une alimentation végétale et durable socialement responsable.

Il s’agit d’une alimentation respectueuse du consommateur et du producteur. Le consommateur doit avoir accès à une alimentation de qualité qui respecte ses traditions culturelles ou religieuses, à un prix abordable.

L’assiette végétale et son contenu.

L’équilibre alimentaire dans l’assiette végétale.

Une alimentation saine suit les recommandations de la pyramide alimentaire, qui sont basées sur trois principes clé :

  • l’équilibre : une consommation quotidienne et proportionnée des aliments de chaque groupe ;
  • la variété : il faut manger de tout, varier les aliments, goûter à tout ce que nous propose la nature ;
  • la modération : il est important de ne pas manger au-delà de la satiété.

Bien composer son assiette végétale.

L’équilibre nutritionnel s’établit sur une semaine. Il est facile d’y inclure une assiette végétale tout en couvrant les besoins énergétiques quotidien.

Avec une alimentation végétale ne contenant ni viande ni poisson, il est indispensable de compenser l’absence de protéines animales. En effet, il suffit d’en associer entre elles les sources de protéines végétales. Un plat végétarien ne se compose pas seulement de légumes. Il a aussi besoin de protéines. On les trouve dans les légumineuses, les céréales, les noix et les graines ou dans des substituts de viande.

Pour couvrir au mieux les besoins, il est nécessaire d’associer des aliments de chaque groupe , c’est-à-dire :

  • des aliments céréaliers ou/et des légumes secs lors du repas pour l’apport en glucides complexes, protéines, etc. ;
  • fruits et légumes pour couvrir les besoins en vitamines et minéraux ;
  • laitages ou/et produits laitiers (yaourt, fromage, lait…) qui sont d’excellentes sources de protéines contenant tous les acides aminés essentiels ;

Réduire sa consommation de viande.

  • pour la santé, de nombreuses études confirment qu’une consommation excessive de protéines animales est nocive pour la santé. Cela augmenterait le risque de développer certains cancers et des maladies cardiovasculaires ;
  • la consommation de viande est responsable de 50 % de l’impact environnemental de notre alimentation. Par conséquent, de l’appauvrissement de nombreuses ressources naturelles ;
  • plus l’animal est gros, plus il a nécessité de ressources et d’énergie. Le bœuf et le veau sont les viandes dont l’impact environnemental est plus lourd ;
  • enfin, pour des raisons économiques.

Le repas végétarien aux Menus Services.

Pourquoi une offre végétarienne.

Une autre manière de réduire la consommation globale de viande et de graisses saturées est :

  • défendre l’offre de plats végétariens ;
  • d’en encourager leur consommation.

En effet, les clients auront la possibilité de choisir l’apport protéique absent par d’autres composantes qui apporteront tout autant de protéines.

Comment nos diététiciennes s’adaptent.

Les trois principales sources de protéines végétales sont les légumineuses (ou légumes secs), les céréales et les fruits oléagineux.

  • légumineuses (lentilles, haricots, pois, soja…) : peuvent se décliner en potage, en entrée, en plat complet, associées à des céréales et à des légumes ;
  • les céréales (riz, semoule, avoine, millet, épeautre, quinoa, amarante…) permettent de varier les menus, avec ou sans gluten ;
  • les oléagineux (noix, amandes…) sont riches en protéines.

Exemple de repas végétarien aux Menus Services.

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